Par définition, les BSPCE offrent la possibilité, pour les salariés, de bénéficier d’actions d’une start-up avec un tarif préférentiel. L’occasion pour certains d’entre eux, d’empocher des centaines de milliers d’euros au moment de la revente si leur entreprise s’est développée …
Encore inconnus il y’a quelques années, les BSPCE ou « bons de souscription de part de créateurs d’entreprises » sont devenus le mécanisme d’investissement le plus couramment utilisé par les jeunes pépites françaises. Et à raison, puisque donnant-donnant, les BSPCE permettent de satisfaire les volontés aussi bien de l’entreprise que de ses salariés. D’un côté, le salarié achète des actions avec son « prix d’ami » pour les revendre en faisant une plus-value, et de l’autre, l’entreprise espère que le salarié plus impliqué financièrement sera d’avantage motivé.
Mais ce dispositif reste encore trop complexe pour de nombreux travailleurs et même si l’entreprise a du succès, voir la couleur des BSPCE n’est pas une sinécure … Autant de questions, qui à peine résolues, pourront motiver de nombreux « investisseurs particuliers » à participer à l’écosystème français.
- Concrètement, comment marchent les BSPCE ?
- Quels avantages pour l’entreprise, le salarié ?
- Y at-il un pourcentage d’imposition sur ces bons ?
- Quid si la start-up fait faillite ? Le salarié peut-il récupérer son argent transformé en action ?
- Etc.